Le principe est simple : ouvrir la portière de sa voiture avec la main opposée. Pour être plus clair, vous ouvrez la porte côté conducteur avec votre main droite, et non comme nous le faisons tous avec la main gauche. Et l’inverse côté passager…

Cette méthode présente un avantage considérable : en tournant le buste, vous n’avez plus d’angle mort et vous pouvez anticiper l’arrivée d’un cycliste ou autre 2 roues.

                                        Pour éviter l’accident …

La finalité de ce geste est de réduire le risque pour le cycliste de voir une portière de voiture s’ouvrir devant lui, répondant au nom d’emportièrage et entraînant un vol plané du cycliste parfois lourd de conséquences. La chute de vélo quelle qu’en soit sa cause a été responsable en 2023 de 226 décès et 2 600 blessés graves.

Le premier élément pour encourager le vélo est la sécurité. Ouvrir sa portière « à la hollandaise » est un acte responsable, une prise de conscience individuelle dans le partage collectif de l’espace public.

                             … Adopter le réflexe portière gauche – main droite…dès aujourd’hui !

– Les pistes cyclables provisoires (peintes en jaune) de la côte 415, du boulevard Bad Salzulfen et du boulevard Jean Gabriac ont été pérennisées (en blanc)

– A l’est, le pont de Cureplat a été aménagé avec un encorbellement. Une voie verte a été créé entre le pont de Cureplat et le complexe sportif. Le rond-point Gambetta- Cureplat a été sécurisé pour les vélos à l’hiver 2025.

– Une station de nettoyage gratuite est installée au rond-point de Cureplat.

– Pour pallier le problème du vol des vélos, 177 arceaux ont été installés ainsi qu’un parking sécurisé à la gare (fait par la SNCF)

– A l’été 2024 Millau est devenue Zone 30. Cette réduction de la vitesse des voitures dans toutes les rues de Millau est un gage de sécurité pour les vélos

Sachez que vos avis seront scrutés par tous les acteurs de la mobilité. Avec vos réponses citoyennes vous pouvez faire bouger les choses.

Mobilisez-vous ! www.barometre-velo.fr

Une trentaine de questions permettent de mesurer le ressenti des usagers et de dresser un état des lieux du vélo en ville.

Pourquoi participer ? Parce que les résultats sont un outil essentiel pour les collectivités afin d’améliorer leurs politiques cyclables ! À Millau, par exemple, la dernière enquête (2021) a attribué à la ville la note E (plutôt défavorable). Depuis, des aménagements ont vu le jour, et votre avis est crucial pour poursuivre cette dynamique.

Du 20 février au 2 juin 2025, que vous soyez cycliste ou non, prenez quelques minutes pour répondre à l’enquête et faire bouger les choses.

Le mois prochain, retrouvez ici un bilan des aménagements réalisés à Millau depuis 2022.

Les territoires évoluent avec vous : mobilisez-vous !

Pour participer, connectez-vous sur le site : https://www.barometre-velo.fr/

Comment les Millavois l’ont-ils perçu ?

L’acceptation du 30 pour le Centre-ville a été très bonne par tous, cyclistes et automobilistes. Il est vrai que 80% des rues du centre étaient déjà à 30 km/h. La généralisation du 30 a clarifié les choses : La profusion de panneaux de signalisation à 30 et à 50 dans une même rue était difficile à comprendre. Ceux-ci ont été remplacés par des pictogrammes 30 peints au sol. A la périphérie du centre-ville et notamment pour l’avenue du Crès et la côte 415, « les automobilistes ont ralenti mais ne respectent pas le 30 km/h » notent les auto-écoles. Ces auto-écoles, qui respectent le code de la route, constatent un changement de comportement des automobilistes qui ont l’impression de « perdre leur temps » et qui sont parfois agressifs : insultes, queue de poisson, coup de klaxon. Cette colère est parfois constatée par les cyclistes qui, il est vrai, ne sont pas toujours respectueux du code de la route.

Nos vœux pour 2025

Les pouvoirs publics ont la responsabilité des aménagements cyclables nécessaires à une circulation apaisée. A Millau, les automobilistes avaient pour eux la rue, les piétons le trottoir. Maintenant il y a les cyclistes. Chacun ne peut pas avoir un espace dédié, il faut partager. Des aménagements cyclables seraient les bienvenus tels que des radars pédagogiques, un enrobage coloré sur la chaussée, des écluses, une sensibilisation par la police municipale, une communication soutenue sur ce sujet … Des investissements peu coûteux et réalisables facilement.

La société civile, c’est nous. Nous devons apprendre à cohabiter dans nos déplacements en ville, à tolérer l’autre, à le respecter pour plus de sérénité et de plaisir dans nos déplacements quotidiens. « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous mourrons ensemble comme des idiots »*

Vélotaffeurs, piétons et automobilistes, In’VD vous souhaite une Bonne Année !

*Martin Luther King

Et dès que l’on parle de moteur ou de batterie des lettres barbares  apparaissent: V, W, Wh, …

De quoi parle-t-on ? Notre association In’VD vous éclaire. Le moteur c’est l’organe qui assiste le cycliste et lui apporte une aide.

La puissance du moteur, quantité d’énergie maximale fournie pour aider le cycliste, est exprimée en Watt (W). Les différents modes d’assistance disponibles sur l’écran du VAE permettent d’ajuster cette puissance pour ne pas épuiser la batterie trop rapidement. Un VAE, cycle dont l’assistance se coupe à partir de 25km/h, doit être équipé d’un moteur délivrant 250W en moyenne. Mais il peut délivrer plus de puissance pendant un temps court, il s’agit de la puissance crête.

Second paramètre caractérisant le moteur : le couple, exprimé en Newton.mètre (Nm). Il s’agit de la force de rotation que le moteur applique aux pédales (moteur dans le pédalier) ou dans la roue (moteur roue). Un moteur ayant un couple de 80Nm assistera davantage le cycliste qu’un moteur de 50Nm, et facilitera d’autant plus les montées ou les démarrages en côte. Le couple mesure la force instantanée que le moteur fournit pour tourner les roues, tandis que la puissance prend en compte la vitesse à laquelle cette force est appliquée sur une durée donnée. Un moteur peut avoir un couple élevé pour démarrer fort, mais une puissance modérée pour une assistance prolongée.

La batterie c’est le réservoir d’énergie du VAE. Sans elle, rien ne se passe. Aujourd’hui basée sur des technologies Lithium, elle est caractérisée par la quantité d’énergie stockée dans la batterie (sa capacité), exprimée en Watt.heure (Wh). D’elle dépend l’autonomie que l’on  peut avoir (bien évidemment variable selon le parcours, le niveau d’assistance demandé, le vent et le cycliste).

Pour fixer les idées, une capacité de 100Wh permet de fournir au moteur une puissance de 100W (ce que peut fournir un cycliste modeste), pendant une heure. Une batterie de 650Wh offrira une plus grande autonomie qu’une batterie de 400Wh. La tension de la batterie, en Volts (V), typiquement 36V ou 48V plus rarement, est une donnée mineure pour caractériser la batterie. Plus rarement, la capacité de la batterie peut aussi s’exprimer en Ampère.heure, Ah, relié par la formule: capacité en Wh = tension en V x capacité en Ah.

Pour résumer, les deux données importantes à choisir pour un VAE : couple moteur, qui définit l’aide disponible et capacité de la batterie qui impacte l’autonomie. Le premier en Newton.mètre, Nm, le second en Watt.heure, Wh.

Rendons hommage à Messieurs Volta, Ampère, Watt et Newton qui aux XVII et XVIII siècles ont défini ces grandeurs électriques, qui portent aujourd’hui leur nom, et qui valent une lettre majuscule aux unités associées.

In’VD, c’est pour Innovation Véhicule Doux. C’est une super association millavoise créée par des mordus de mobilités douces depuis 2019. Ils prêtent des vélos électriques ou musculaires à petit prix, 20 € par semaine. Regarde sur ce site : invd.fr. Il y a toute leur flotte de véhicules disponibles : des pliants, des rapides (45 km/h), d’autres pour charger deux enfants ou du matériel, des remorques… C’est une parfaite occasion pour tester de nouveaux vélos !
– Ah oui, pas mal !
– Mais à côté de ça, ils ont plein de projets un peu fous… Ils ont élaboré un kit « Roultoudou » permettant d’organiser facilement une semaine sans voiture, là où on veut. Le kit contient même un petit jeu très sympa sur l’histoire de la mobilité. Il faudrait d’ailleurs qu’on achète ce jeu pour s’amuser avec les copains ! Et si tu vois passer une bestiole qui va à Castelnau, c’est encore eux !
– Une bestiole ?!
– Oui, c’est une petite voiturette artisanale dont ils sont fiers. Le point de départ d’un grand projet…
– Mais maintenant que tu le dis, je crois avoir vu des véhicules un peu bizarres sur la route la dernière fois.
– Oui, il y avait sûrement le Sorean, la voiture électrique LAMI… Leur projet s’appelle Vitamines 12. Ils expérimentent, testent des véhicules de toutes sortes en zones rurales, sur le Causse ! Tu peux même devenir gratuitement testeur pendant un mois.
– Ça a l’air super cette association ! Tu m’as dit qu’il fallait que j’aille sur quel site pour réserver mon vélo ?
– La flotte In’VD est visible sur invd.fr, c’est très simple et très rapide ! Ils sont même affiliés avec Joe, l’atelier Sprocket, qui peut te faire la maintenance du vélo en un tour de main…
– Hé ben, c’est parti, allons balader en vélo sur le Causse !

Cette crainte du vol est une réalité, mais pas une fatalité. À chaque arrêt, il faut attacher son vélo, et bien l’attacher. Cela implique :

• d’avoir un bon antivol. L’antivol en U, certes encombrant, est le plus efficace.
• d’attacher le cadre du vélo à un point fixe, et non uniquement la roue.
• de privilégier un arceau comme point fixe.

Depuis deux ans, 400 arceaux ont été installés par les services municipaux dans les villages de la Communauté de communes et à Millau.

D’autres moyens existent. Plus onéreux : le traceur GPS vélo permet de localiser en permanence son vélo. Le marquage du vélo par un vélociste est également utile : un code inscrit sur le cadre est enregistré dans un fichier national, ce qui permet à la police de restituer un vélo retrouvé à son propriétaire.

De plus en plus fréquemment, les cyclistes urbains assurent leur vélo contre le vol. Et pourquoi ne pas le garer dans un casier à vélo (il y en a deux à la gare) ? Double sécurité : un cadenas dehors, un antivol dedans. De quoi faire de l’intermodalité sans souci.

À vélo, roulez serein. À l’arceau, attachez-le bien.